Il était une fois

Dans une ville enneigée, silencieuse et figée par l’hiver, un cheval de manège trône sur une plateforme roulante, comme un vestige d’un rêve d’enfance en transit. Une silhouette passe, emmitouflée, laissant derrière elle quelques traces de pas. Les lampadaires s’alignent, comme des spectateurs endormis.

Avec Il était une fois, BOB Lescaux tisse une fable visuelle teintée de mélancolie. Le titre évoque le début d’un conte, mais ici, tout semble s’être arrêté après la première phrase. L’animal mécanique, symbole de fête, est isolé dans une mise en scène sobre et glacée. L’enfance n’a pas disparu : elle est là, désamarrée, attendant qu’on la réveille.

La neige ajoute au silence, au flottement. L’ensemble dégage une poésie froide, un doux désespoir, une élégance mélancolique chère à l’artiste. Le passé circule sur des rails invisibles.

Supports disponibles :
- Dibond aluminium : finition mate, élégante et contemporaine
- Plexiglas brillant : intensité des contrastes et profondeur visuelle

Formats disponibles :
- 60 x 40 cm
- 80 x 60 cm
- 100 x 80 cm

Édition limitée à 150 exemplaires :
Chaque tirage est numéroté à la main et accompagné d’un certificat d’authenticité délivré par la Fondation BOB Lescaux.

1990

BOB Lescaux (1928–2013) n’était pas simplement un peintre, mais un constructeur de mondes. Issu de la gravure et du décor, il a travaillé dans l’animation, la publicité, l’enseignement, avant de se consacrer pleinement à la peinture. Son univers mêle la rigueur du dessin à l’élan du rêve, avec un goût prononcé pour les contrastes : jouets contre béton, enfance contre monde adulte, poésie contre ordre établi.

Ses toiles sont présentes dans des collections privées du monde entier, et régulièrement exposées en Europe, aux États-Unis, et au Japon.